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Réserve cérébrale et cognitive dans la maladie d’Alzheimer: le modèle murin

01 Avr 2014
lesao
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Il est bien sûr très difficile, sauf post mortem et malgré les grands progrès de l’imagerie médicale, de voir et de comprendre certains éléments de la Maladie d’Alzheimer chez l’homme.   Alors les chercheurs utilisent les modèles murins, c’est à dire qu’ils travaillent avec des souris, dont certaines présentent toutes les caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Les choses s’éclairent parfois, comme ce travail qui montre clairement la réalité de la réserve cérébrale ET de la réserve cognitive et son intérêt pour comprendre certains faits particuliers.

Laboratory mice in the experiment test.

Réserve cérébrale et réserve cognitive dans la maladie d’Alzheimer : l’apport des modèles murins

C.BEZZINA et Cl. RAMPON

Revue de Neuropsychologie 2013 – N°5-4 Octobre/Décembre 2013

 

 Commençons par le commencement pour bien comprendre cet article… un « modèle murin » correspond à une expérimentation sur des rongeurs et plus particulièrement des souris. Ces petits animaux qu’on peut trouver ou non sympathiques sont très utiles car elles peuvent aisément être manipulés génétiquement et sont facilement contrôlables sur des espaces de temps courts. Et donc l’article cible bien la pathologie Alzheimer, mais appliquée aux souris…. C’est donc de la recherche et le retentissement sur les patients malades n’est pas encore d’actualité.

Dans la maladie d’Alzheimer, on remarque régulièrement l’inadéquation entre le niveau d’atteinte cérébrale et les performances cognitives. Plusieurs facteurs influenceraient ce lien et ils pourraient constituer un élément de protection en réduisant le risque de développer une M.A.

Deux composantes ont été repérées :

–       la composante passive ou réserve cérébrale avec par exemple la taille du cerveau, le nombre de neurones ou de synapses)

–       la composante active, de création plus récente, avec un fonctionnement cérébral plus efficace, des meilleures flexibilités et l’utilisation de réseaux additionnels et compensatoires

Pour comprendre ces mécanismes de la réserve cognitive et identifier les substrats neurobiologiques, on a fait appel à un enrichissement environnemental chez la souris qui va améliorer les performances mnésiques et stimuler la plasticité cérébrale. : par exemple l’augmentation de la neurogénèse et de la synaptogénèse hippocampiques, mais aussi une libération accrue de neurotransmetteurs. On voit une augmentation du volume neuronal et une efficacité accrue des réseaux neuronaux correspondant à cette réserve cognitive.

On note aussi dans les études que « les stimulations cognitives, physiques et sociales induiraient non seulement l’équivalent d’une réserve cognitive mais influenceraient également le processus neuropathologique » propre à la M.A. Ainsi on noterait une réduction de la surface ou du nombre des plaques amyloïdes (NDLR dont on sait l’importance pathologique dans la M.A.).

Une étude récente menée chez les souris TG2576 (qui s’approchent du modèle de la pathologie de la M.A.) « la réserve cognitive, et en particulier la capacité de recruter des réseaux cérébraux alternatifs, pourrait contribuer au ralentissement de l’amyloïdogénèse (NDLR : c’est à dire la formation des plaques séniles). Sans entrer dans un détail pas très simple, on doit se souvenir que les stimulations cognitives précoces ralentiraient CHEZ les SOURIS l’accumulation du peptide amyloïde et donc retarderaient l’apparition des troubles cognitifs de la M.A. CHEZ les SOURIS. Mais ceci reste une hypothèse avec des questionnements, par exemple l’inadéquation entre une charge amyloïde importante et de bonnes performances cognitives que l’on retrouve dans certaines études.

CHEZ la SOURIS, on remarque la production de nouveaux neurones dans l’hippocampe adulte qui constitue une forme de plasticité cérébrale. ET de façon claire, « l’activité physique, cognitive et le séjour en milieu enrichi stimulent l’activité neurogénique de l’hippocampe CHEZ la SOURIS. Les nouveaux neurones ont des propriétés plastiques exceptionnelles créant un substrat de choix pour l’encodage de nouvelles informations mnésiques.

Terminons par le fait que « l’amplitude de l’effet pro-mnésique des stimulations environnementales semble dépendre fortement du stade de la pathologie ; ce qui laisse entendre qu’une prise en charge précoce des M.A . serait la plus appropriée.

Bibliographie uniquement en langue anglaise…

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