Grober et Buschke

Dans le numéro 44 de NPG (Avril 2008), un des articles devrait intéresser tous ceux qui collaborent avec des médecins (en hôpital, en centre mémoire ou en libéral) pour participer au diagnostic de la maladie d’Alzheimer.
On sait que le RL-RI 16, tout droit issu de la procédure de Grober et buschke, reste à ce jour le test déterminant pour évoquer la maladie d’Alzheimer. Il permet d’évaluer la mémoire épisodique (celle qui est précocement touchée chez le MA) par un contrôle de la phase d’encodage, en lien avec un indiçage.
Plusieurs analyses ont été faites par les auteurs, permettant d’approfondir quelque peu l’utilisation du test et ses limites. En particulier, la notion d’intrusions et son lien de prédiction de la maladie d4Alzheimer semble largement remise en cause. « cette erreur ne semble plus aujourd’hui avoir la même valeur pathologique » du moins lorsqu’elle n’atteint pas des pourcentages importants.

« Intérêts et limites de la procédure de Grober et Buschke dans le diagnostic précoce de la maladie d4Alzheimer et des démences mixtes »
P-P DUPONT et coll. –
Neurologie-Psychiatrie-Gériatrie, n°44, Avril 2008